Jn 3, 13-17

Nicodème est un juif sérieux. Les paroles de Jésus l’intriguent et cela le conduit à avoir un entretien avec lui. Après l’avoir écouté, Jésus évoque un épisode de l’histoire du peuple juif que Nicodème connaît bien.

En route vers la Terre Promise, le peuple traverse le désert. Un jour, il lui arrive de camper dans un endroit infesté de serpents venimeux : morsure mortelle ! Moïse fait fabriquer un serpent de bronze. Le regarder assure la guérison. Une question apparaît. Dans notre vie que regardons-nous quand nous nous sentons fragiles ?

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De manière inattendue, la mort de Jésus ouvre un chemin de vie. Dans un monde qui parle beaucoup d’amour, Dieu a envoyé son Fils pour nous apprendre à aimer.

Quelle est sa compétence en ce domaine ? Tout l’évangile nous dit ce qu’il a su faire : être disponible pour enseigner, écouter, guérir…

Et la croix nous montre ce que les hommes ont fait de cet homme. Il leur a laissé l’illusion d’une victoire avant que Jésus ne triomphe de la mort.

Accablé de haine, Jésus est mort sans haine avec une parole de pardon à la bouche. Un tel amour ne pouvait mourir à jamais. Dieu l’a ressuscité et des homicides il fait ses héritiers. La toute puissance de Dieu n’est qu’une puissance d’amour. En nous mettant à son école, nous sommes sur la bonne route pour apprendre à aimer.