Comme tout homme, le moine doit travailler pour gagner son pain. « Ils sont vraiment moines lorsqu’ils vivent du travail de leurs mains », nous dit saint Benoît. Depuis ses origines, la tradition cistercienne veut que le moine travaille se ses mains. Pauvre par vocation, le cistercien travaille pour subvenir à ses besoins et pouvoir aider les plus nécessiteux qui s’adressent à lui. Les moines du Port du Salut ont d’abord vécu du travail agricole et de l’exploitation d’une fromagerie (qui mit au point la méthode de fabrication du premier « Port-Salut »).
Depuis 1988, ce travail à la ferme et à la fromagerie a été remplacé par une activité de sous-traitance pour une entreprise de la région. Ceci procure à la plupart des frères un travail commun très apprécié, assuré en alternance avec des occupations en plein air au jardin et au verger. Une petite centrale électrique, en service depuis 1933, apporte un complément appréciable à l’économie de l’abbaye avec une production annuelle d’environ 1 million de kWh.