Nahum 2,1. 3 et 3,1-3. 6-7

Le nom de Nahoum veut dire « consolateur ». En fait, il ne console personne ; il annonce des catastrophes, la destruction de Ninive, capitale de la Syrie vers 612 av. J.C.

Ninive avait été le bâton dont Dieu s’était servi pour punir le royaume d’Israël (au nord de la Palestine) mais la cruauté des Assyriens était devenue proverbiale et la ville de Ninive s’était enrichie à la suite de multiples pillages. Elle sera punie à son tour.

On peut être un instrument utile dans la main de Dieu et finir par se prendre pour Dieu. Ce que Dieu ne supporte jamais. Il faut rester serviteur.

Matthieu 16, 24-28

Jésus s’est fait serviteur jusqu’à la mort. « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu‘il prenne sa croix et qu’il me suive. »

Renoncer à soi-même, c’est accepter que Dieu nous conduise où on ne pensait pas aller. C’est en marchant pas à pas qu’on découvre la route.

Prendre sa croix, c’est faire corps avec elle, avec la certitude que le Christ nous aide à la porter. Il nous donne la force d’accomplir ce qu’il nous commande.

Pour ne pas tomber dans le piège où Ninive est tombée, le disciple doit veiller à toujours marcher derrière le Christ.