Mi. 2, 1-5

Mt 12, 14-21

Ambiance de complot dans l’évangile ! Les pharisiens n’en peuvent plus. Ce Jésus qui attire les foules, par ses discours et ses miracles, est devenu une menace pour le peuple de Dieu. D’une manière ou d’une autre, il faut le neutraliser. Pour en finir, les Pharisiens réunis en conseil cherchent le bon moyen de le faire périr.

Jésus se trouve ainsi dans la situation de fragilité que con-nait le juste qui doit fuir devant ceux qui tiennent le pou-voir et veulent sa mort. Mais l’Esprit ne l’a pas abandonné.

Le repère de Jésus est une parole d’Isaïe. On dirait qu’il veut coller au portrait du serviteur décrit par le prophète : il se veut non-violent. Habité par l’Esprit, il veut être et rester au service de son Père

Il n’y a aucune haine dans le cœur de Jésus. Le forcing n’est pas sa méthode. Il n’avance pas à la manière d’un rouleau compresseur.

Il renonce à l’usage de la puissance. Il prête attention aux petits et aux pauvres A la violence, il répond par la douceur. Sa douceur révèlera sa force.

Il est celui qui fait vivre. Il sera même la source de salut pour les nations païennes.