Année paire

Matthieu 8, 5-17     

Un centurion de l’armée romaine est anéanti. Sa maison est désorganisée par la maladie d’un serviteur qu’il aime bien.

Personne ne peut plus rien pour le guérir, alors il ose une démarche qui a quelque chose d’humiliant : l’armée romaine d’occupation qui veut donner l’image de la puissance de l’empire romain a recours à un guérisseur juif qui n’a même pas de domicile fixe, un guérisseur de rue !

L’accent de la supplique touche Jésus. Il va passer à la maison. Le centurion se sent gêné. Ce n’est pas possible que Jésus se dérange. Lui, un modeste officier sait l’efficacité de la parole. Il dit et ça marche ! Que Jésus dise une parole et son serviteur va guérir. Jésus est éberlué par cette foi.

L’Histoire n’a pas retenu les faits d’armes de ses supérieurs mais jusqu’à la fin du monde on se souviendra de la démarche de ce petit officier.

Jésus rentre à la maison et là encore, il intervient pour guérir la belle-mère de Pierre et toutes sortes de gens atteints de toutes sortes de maladies.

La dernière phrase de l’évangile résume les deux lectures de cette messe : « Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies ».