Matthieu 12, 46-50

Les débats que Jésus traverse avec les Pharisiens et les scribes ne le font pas taire. Aujourd’hui, nous le voyons devant une salle comble. Impossible d’entrer !

Inquiète, sa famille voudrait peut-être l’inviter à plus de réserve. Comment cela va-t-il finir ? Elle ne réussit pas à avoir le contact. « Comme Jésus parlait encore à la foule, voici que sa mère et ses frères se tenaient en dehors cherchant à lui parler. » Heureusement, « quelqu’un » qui a observé la scène informe Jésus : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »

Ce quelqu’un n’est pas un individu quelconque. Attentif à se qui se passe autour de lui, il facilite un contact sans se mêler de ce qui ne le regarde pas.

Quelquefois, je suis le quelqu’un qui dépanne et quelque-fois, je suis dépanné par un quelqu’un qui reste anonyme.

*

La réaction de Jésus étonne : « Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ? » Jésus ne renie pas la famille qui est la cellule où se construit la personnalité des enfants mais elle ne doit pas devenir une prison qui paralyse l’envol des enfants devenus adultes.

Qu’ils soient ouverts à une fraternité universelle !

« Celui qui fait la volonté de mon Père, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »