Luc 7, 36 -50
Il y a bien de raisons d’inviter quelqu’un à manger.
– Le sortir de sa solitude, entretenir une relation.
– Entre le fromage et la poire, lui demander un service impossible.
– Lui confier sa souffrance ou se mettre à son écoute.
Inviter quelqu’un, c’est toujours prendre un risque.
Pourquoi cette invitation du pharisien ? Peut-être voulait-il avoir des éléments pour situer Jésus par rapport à Jean Baptiste qui, ces temps-ci, fait parler de lui (7-29) ou le prévenir de la menace d’Hérode (13-31).
Inviter Jésus, c’est inviter un homme libre qui est à l’aise et disponible partout. Le voici attentif à la démarche d’une femme de la ville, et pas n’importe laquelle, une célébrité locale, « une pécheresse ».
A l’époque, n’importe qui pouvait entrer librement dans une maison où se donne un festin.
Jésus met cette femme en valeur. Elle a fait les gestes conventionnels de l’accueil mais surtout son cœur était en attente d’une autre vie. Elle n’avait rien à imposer… surtout pas d’exploits à raconter.
Elle attendait quelque chose de Jésus. Elle a reçu le pardon et la paix.
Etre accueilli par Jésus est une chance.