« Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondement les apôtres et les prophètes. »

Les liturgistes qui ont choisi ce texte pour la fête de St Thomas ont le sens de l’humour. En fait d’harmonie, on retient de lui son couac dans l’exécution de la partition : il n’accepte pas la résurrection !

En fait, le couac est inscrit dans la partition. La manière de Thomas de cheminer vers la foi a sa place dans la cadre de la construction harmonieuse. Son entêtement éclaire l’acte de foi.

* On ne peut forcer quiconque à croire.

* On est sans arme devant celui qui refuse de croire.

* La foi de Thomas surgit au bout d’un cheminement.

*Le témoignage des apôtres fait partie de ce chemine-ment.

Dans tout acte de foi, il y a :

* l’action du Ressuscité. Seul, il peut le faire naître dans le concret de nos vies.
* l’adhésion libre et personnelle de celui qui est affronté au fait de la Résurrection. Cette adhésion intègre dans une communauté.

 Mettre en lumière les apôtres (Pierre, Paul, Thomas et les autres), ce n’est pas admirer leurs capacités humaines. C’est avant tout, célébrer la puissance du Christ ressuscité.

Son esprit assouplit ce qui est raide et rend droit ce qui est tordu.