Merci Père Boëton pour toutes vos minis homélies que vous avez permis que nous publions !
A tous ceux qui reçoivent le texte de mes homélies,
Bonjour,
C’était dans les années 1970. Un père de famille que j’avais connu comme moniteur de colonie de vacances m’a demandé un jour par téléphone de l’accompagner : il savait que sa mort était devenue médicalement inévitable dans un délai de quelques
mois. Il habitait en région parisienne.
Surpris et ne sachant pas trop comment m’y prendre, j’ai finalement choisi de lui envoyer le texte de mes homélies. (Une fois par mois environ, à l’époque).
A son décès, j’ai continué l’envoi à son épouse…. Et, au hasard des rencontres, une liste s’est formée qui s’est renouvelée au fil du temps. Aujourd’hui, vous êtes 75 (répartis en 11 groupes) à recevoir le texte.
– N’étant plus en responsabilité pastorale, je n’interviens pas à la chapelle de St Fraimbault de Lassay.
– Depuis quelque temps, l’envoi d’abord hebdomadaire est devenu quotidien… pour changer un peu !
Et voici que j’arrête maintenant ces envois pour deux raisons.
* Ma mécanique informatique s’embrouille. Des écrits disparaissent de l’écran.
Evidemment, les techniciens sont intervenus, mais ne réussissent plus à les faire tous revenir. Peut-être le nombre de petits écrits qui ont toujours à peu près le même titre a brouillé les repères. En bref, la mécanique des envois n’est plus performante.
* Ma mécanique intellectuelle s’embrouille aussi : A 93 ans, cela peut arriver.
J’entends bien ce qu’on me dit et même je comprends (!) Mais je n’enregistre plus !!!
Des informations ne s’ancrent plus dans ma mémoire !
Cela fait environ 50 ans que j’envoie mes réactions devant la Parole de Dieu, à des correspondants, sur papier pelure d’abord puis par l’informatique. Evidemment, je ne peux pas mesurer l’impact sur les lecteurs. Cela ne me regarde pas. Mais je sais que ces envois ont été pour moi un stimulant.
Le fait de savoir que je pouvais être lu ont fait naître deux exigences : être juste et bref.
Et donc merci à tous ceux, connus et inconnus, qui m’ont motivé dans cette entreprise.
On dit que les biblistes, les prédicateurs, les catéchistes, les commentateurs passent.
La Parole de Dieu reste !
Et l’action de grâce aussi !
Daniel Boëton
