Temps Pascal 2ème semaine Mardi
Actes 4, 32-37 Jean 3, 7b-15
Aujourd’hui, les spécialistes de la météo savent dire d’où vient le vent et où il va, mais personne n’à le pouvoir de décider quelle direction il doit prendre pour, à nos yeux, être utile. On ne convoque pas le vent.
En face de Nicodème, un pharisien de bonne volonté, Jésus révèle un peu de son originalité : il va où l’Esprit le conduit.
« Nous parlons de ce que nous savons. » Ce pluriel n’est pas un pluriel de majesté. Jésus est la Parole du Père et de l’Esprit. S’intéresser à ce que Jésus fait, à ce qu’il dit, à ce qu’il vit conduit à désirer naître d’en haut.
Autrefois, les prophètes invitaient déjà le peuple à recevoir un cœur nouveau. Au fil du temps, les techniques évoluent pour rendre notre vie plus facile mais notre cœur ne change pas. Celui qui est né de manière humaine connait quelques-unes des choses de la terre. Pour ne pas être dérouté par les décisions de Dieu, il faut naître de Lui. C’est le cas de Jésus engendré, non pas créé et c’est le cas de tous les baptisés dans l’eau et dans l’Esprit, qui prennent au sérieux leur statut de disciple.
Au lieu de demander à Dieu de satisfaire nos désirs, il est mieux de lui demander de nous aider à mettre en œuvre sa parole. Jésus n’a pas à satisfaire nos demandes Il les connaît. A nous de vouloir ce qu’il veut de nous.